lundi 15 septembre 2014

Victorien Constant


Victorien Constant naquit bien le 14 juillet 1881, mais pas à Excideuil ! 
Ses parents (Pierre Constant et son épouse née Marie Flageat) occupaient déjà la ferme de la Lande de Javerzac.
Victorien Constant avait épousé en 1905 Marie Lascaux originaire de Sarrazac. Ils eurent un fils, Julien, le père de Guy, maire actuel de Clermont.
la serve, à la Lande de Javerzac

"Dès le 6 septembre 1914, le Mont Moret à Courdemanges va devenir l’enjeu principal des combats autour de Vitry-le-François. Comme sur les autres secteurs de la bataille de la Marne, c’est sur ce mamelon de la côte 153 que le sacrifice des soldats français a fait basculer le sort des armes.. 

La landwehr saxonne s’empare de Courdemanges et du Mont Moret le 6 septembre face aux troupes coloniales françaises. Epuisés et décimés, les coloniaux ont du mal à contenir les troupes allemandes. Le 8 septembre, les fantassins des 126ème et du 326ème R.I. de Brive la Gaillarde, renforcés par un bataillon du 21ème R.I.C. (recrutement de Paris) reprennent d’assaut la côte 153. Dès lors et durant deux jours, les allemands vont bombarder violemment et contre attaquer cette hauteur devenue la charnière de la partie Est du champ de bataille de la Marne. 

L’armée allemande est stoppée sur toute la ligne de front et donnant des signes de lassitude, elle amorce sa retraite le 10 septembre au soir. Les hommes des 126ème et 326ème R.I. descendent les pentes bouleversées du Mont Moret pour rejoindre Blacy, Loisy et Couvrot le 11 septembre. 

Aujourd’hui, ce mont porte à certains endroits encore les stigmates de cet affrontement (excavations d’obus,…), empreintes tragiques que le temps n’a pas effacées. Cette modeste hauteur coiffe le sud du pays vitryat et témoigne de son importance, par la lecture du paysage qu’elle permet."

Dans l'acte de décès retranscrit dans nos registres dès 1916, il est dit que Victorien Constant a été tué à Chatelraould-Saint-Louvent. Thièblemont et Courdemanges sont des communes voisines, dans la Marne, près de Vitry-le-François.
Extrait de l'acte :
Conformément à l'article 77 du Code Civil, nous nous sommes transportés auprès de la personne décédée et assurés de la réalité du décès. Nous n'avons pas pu nous transporter auprès de la personne décédée en raison de nos fonctions spéciales et des circonstances du combat.
Il est donc sous-entendu que le corps n'a pas été retrouvé, (le soldat Constant ayant vraisemblablement péri sous les tirs d'obus). Un sergent et un caporal témoignent  de la mort, à 15 h sur le champ de bataille...
Javerzac, 13 septembre 2014, fleurs bleues et vieilles pierres

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