Réfléchissant à notre projet d'ouverture d'un blog consacré à nos "Morts pour la France", je me suis souvenue de l'existence d'un genre poétique, le Tombeau. J'ai voulu faire une petite "recherche", j'ai cliqué sur Wikipedia... et j'ai trouvé exactement la démarche que je souhaitais adopter.
Dès le début de l'humanité, les hommes ont honoré
les morts et protégé leur dépouille
mortelle des charognards. Avec l'écriture, sont apparues
des inscriptions funéraires sur les tombes. Le Tombeau
poétique est un genre littéraire qui trouve ses
origines dans les épitaphes grecques, souvent gravées
sur les tombes, mais qu'on peut aussi trouver sous forme
d'anthologies.
Au Moyen Âge, une des épitaphes poétiques les plus connues
est la Ballade des pendus de François Villon. Le
tombeau poétique de la Renaissance est un recueil
collectif qu'on peut dire composé de plusieurs épitaphes. Les
poètes y sont honorés et célébrés par leurs pairs ; le
Tombeau poétique est aussi destiné à un roi, une reine, ou
une personne proche de la famille royale. Ces tombeaux peuvent aussi
honorer la mémoire d'un proche disparu.
Leur raison d'être était multiple ; rendre hommage à un
disparu, célèbre ou proche ; montrer son érudition (les
poèmes étaient rédigés en latin, grec, hébreu, traduits du
latin en grec, du grec en latin ou en français); causer
une émulation entre auteurs.
Voilà : tout est dit. Guy et moi souhaitons honorer les morts et
sauver leur mémoire de l'oubli, écrire pour eux un recueil à deux
voix, partager notre passion pour la Grande Guerre et l'entretenir en
recherchant des documents historiques ou des textes littéraires.
En homme et femme du vingt-et-unième siècle, c'est sur la toile que nous graverons les épitaphes.
En homme et femme du vingt-et-unième siècle, c'est sur la toile que nous graverons les épitaphes.
Texte de Josette Calandreau
Le centenaire de la Grande Guerre concerne tous les
Français, même ceux des régions les plus reculées et les moins exposées aux
dégâts collatéraux du conflit. Car
chaque commune a donné de son sang pour sauver la Patrie que chacun portait
dans son cœur. Clermont d’Excideuil l'a répandu généreusement puisque presque
la moitié des hommes d’une classe d’âge de notre village a péri au milieu des batailles qui se
sont échelonnées d’août 1914 à novembre 1918 dans le Nord et l’Est de la France
surtout, mais aussi à l’étranger.
Texte de
Guy Frysou
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